| Petit historique de la cartouche | |
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| La cartouche date de 1640 environ, elle est composée d'un étui contenant la poudre et le projectile, elle est introduite par la bouche du canon après avoir coupé l'étui coté poudre puis poussée à l'aide d'une baguette vers la chambre. La mise à feu est à platine à silex, puis à chien venant percuter une amorce placée sur la cheminée de la lumière de la chambre. Ce type de cartouche était fragile et peu pratique. |
| Avec les fusils de chasse à chargement par la bouche du canon, les chasseurs employaient le plus souvent un petit cornet de papier contenant la charge de poudre et un autre contenant le plomb. On versait la poudre dans le canon puis le papier du cornet l'ayant contenu était introduit dans le canon et servait de bourre que l'on poussait (bourrait) avec la baguette, le cornet de plomb était à son tour vidé dans le canon et le papier servait d'obturateur. | |
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| Avec le chargement par la culasse au début des années 1800 apparaissent les fusils à canons basculants. L'invention de la cartouche à broche par Casimir LEFAUCHEUX en 1828 va populariser ce type de fusil auprès des chasseurs. Elle est constituée d'un culot en métal renfermant l'amorce d'où sort une tige servant à percuter l'amorce et d'un étui en carton. Le chargement de la cartouche était identique à celui des cartouches actuelles. |
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La
cartouche moderne
| Enfin la cartouche telle que nous la connaissons actuellement est utilisée
dans les fusils d'abord à chiens extérieurs se substituant aux fusils type
LEFAUCHEUX , puis avec les fusils, à percuteurs intégrés dans la bascule,
type hamerless. Elle est toujours constituée d'un culot métallique et d'un étui en carton
(ou en plastique de nos jours) mais l'amorce placée au centre du culot est externe. C'est la cartouche à percussion centrale. |
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Cartouches
à grenaille non-toxique |
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Les
munitions non-toxiques
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Les
cartouches actuelles à percussion centrale pour
la chasse du petit gibier et moyen gibier sont
chargées de grenaille de plomb, métal dont la toxicité
est reconnue. Depuis quelques années elles peuvent être
chargées de grenaille d'acier ou autres métaux non-toxiques.
L'utilisation des cartouches à grenaille non-toxique
sera obligatoire en 2006 en France sur les étendues
d'eau et les zones humides.
suite>
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« A compter du 1er juin 2006,
l'emploi de la grenaille de plomb dans les zones humides suivantes : - en
zone de chasse maritime ; - dans les marais non asséchés ; - sur
les fleuves, rivières, canaux, réservoirs, lacs, étangs et nappes
d'eau.
Le tir à balle de plomb du grand gibier demeure autorisé sur ces
zones. »
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| La fabrication des cartouches | |
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| Rares sont les chasseurs qui de nos jours fabriquent encore leurs cartouches. A la fin du 19 éme siècle et jusqu'au milieu du 20 éme siècle la plupart des chasseurs confectionnait leurs cartouches dont ils conservaient précieusement les étuis après le tir afin de les "recharger" et ainsi en diminuer le coût. Les "recettes maison", gardées secrètes, étaient pratiques courantes faisant les cartouches de l'un nettement plus efficaces que celles du voisin. Les cartouches "industrielles" ont apportées sécurité et régularité, mais que de moments de plaisir perdus. | |
| - Le matériel et les composants utilisés- | |
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| Sertisseur | Nécessaire | Bourres | Amorces | |
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| Recalibreur/désamorceur | Chargette | Poudre et plomb |
Douilles
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